Préoccupée par le grand nombre de cas d’embonpoint et d’obésité chez les chats et les chiens, l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) en pratique des petits animaux tient à rappeler qu’il est possible de faire pencher la balance en faveur de vos petits compagnons afin de leur permettre de retrouver un poids santé!
Comme le souligne le tout dernier rapport de l’Association for Pet Obesity Prevention1, aux États-Unis, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chez les chiens, 59 % dépassent leur poids santé : 22 % souffrant de surpoids et 37 % d’obésité. Pour les chats, le résultat n’est guère plus reluisant puisque 61 % excèdent leur poids santé : 28 % subissant un surpoids et 33 % de l’obésité. Des données qui ne doivent pas être bien différentes de la réalité québécoise.
Cela est inquiétant puisqu’il est clairement démontré que chez les chats et les chiens, un surplus de masse corporelle peut occasionner ou favoriser le développement de très nombreuses pathologies comme : le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les troubles cutanés, le dysfonctionnement du système digestif, les difficultés urinaires, la réduction de l’immunité, les problèmes endocriniens, les problèmes orthopédiques et certains cancers.
N’oublions pas que la surcharge pondérale peut également accentuer les complications secondaires à la prise de certains médicaments et augmente le risque lié à l’anesthésie lors de chirurgie. Il est même désormais prouvé que l’obésité peut retrancher jusqu’à deux ans l’espérance de vie!
Et comme si ce n’était pas suffisant, en perturbant la santé de votre chat ou votre chien, et indirectement son mieux-être, l’embonpoint influence aussi grandement son comportement; il peut devenir léthargique, moins enjoué et parfois plus irascible.
Il est conseillé, dans un premier temps, de rendre visite à votre vétérinaire et son équipe. Ils seront en mesure d’évaluer s’il y a présence de surpoids et de vous transmettre les résultats avec la sensibilité requise avant de vous proposer des solutions claires et efficaces.
En effet, il a été établi, selon le même sondage, que 17 % des propriétaires déclarent être mal à l’aise ou gênés d’apprendre que leur animal doit perdre du poids et 15 % indiquent que ce n’est pas nécessaire qu’il maigrisse.
Dès le départ, il sera important que toute la cellule familiale soit totalement investie.
Vous devrez simplement respecter une diète amaigrissante (si celle-ci est recommandée pour votre animal) avec un horaire rigoureux et les quantités recommandées. Il faudra également, éviter de donner des gâteries ou des restes de table, effectuer des mesures du poids régulièrement et surtout accroître les séances d’exercices et de jeux. Ainsi, ensemble, nous pourrons faire pencher la balance!
Source : AMVQ